Lorsque l’on prévoit un voyage à Cuba, une question récurrente se pose : la carte de tourisme Cuba est-elle un visa ? Dans cet article, nous allons identifier les différences entre ces deux documents ainsi que les démarches nécessaires pour les obtenir.
Qu’est-ce qu’une carte de tourisme et un visa ?
Avant d’aborder la question spécifique de la carte de tourisme pour Cuba, il convient de clarifier ce que sont ces 2 documents et pourquoi ils sont indispensables lorsqu’on voyage à l’étranger.
La carte de tourisme
La carte de tourisme, également appelée « tourist card« , est un document officiel délivré par le gouvernement du pays de destination. Elle permet au visiteur étranger d’entrer dans le pays pour des raisons touristiques et de bénéficier des services liés au tourisme, tels que l’hébergement, les transports et les activités culturelles. La carte de tourisme est généralement valable pour une durée limitée (par exemple, 30 jours) et n’autorise pas son titulaire à travailler ou à étudier sur place.
Le visa
Le visa, quant à lui, est une autorisation temporaire accordée par le pays de destination pour que le visiteur étranger puisse y entrer, y séjourner et/ou y exercer une activité spécifique (touristique, professionnelle, étudiante, etc.). Le visa est apposé directement sur le passeport du titulaire et comporte des informations telles que le nom du visiteur, la date d’entrée dans le pays, la durée de validité, le type de visa et les conditions particulières d’utilisation (par exemple, l’obligation de sortir du territoire à l’issue du séjour).
Qu’en est-il pour Cuba ?
Dans le cas de Cuba, il n’existe pas de « visa touristique » stricto sensu : c’est la carte de tourisme qui fait office de visa pour les voyages d’agrément sur l’île. Cela signifie que les personnes désirant se rendre à Cuba pour un séjour touristique doivent impérativement être en possession d’une carte de tourisme.
Qui a besoin d’une carte de tourisme pour Cuba ?
La plupart des visiteurs étrangers sont tenus de présenter une carte de tourisme pour entrer à Cuba. Les citoyens français, belges, suisses, canadiens et des autres pays de l’Union européenne doivent notamment s’en procurer une avant leur départ.
Certaines exceptions existent toutefois, comme celles concernant les citoyens russes et ukrainiens qui peuvent séjourner sans visa ni carte de tourisme à Cuba pour une période maximale de 30 jours.
Comment obtenir la carte de tourisme pour Cuba ?
Il existe plusieurs moyens de se procurer une carte de tourisme pour Cuba :
- Auprès du consulat de Cuba dans votre pays de résidence. Les frais varient en fonction des pays, mais comptez généralement entre 20 et 25 euros.
- Par le biais d’une agence de voyages ou d’un tour-opérateur qui inclut la carte de tourisme dans son offre de séjour à Cuba.
- En achetant un billet d’avion auprès d’une compagnie aérienne qui propose la délivrance de la carte de tourisme lors de l’achat du billet.
- En passant par un service en ligne, vous recevrez la carte de tourisme par courrier postal.
La carte de tourisme pour Cuba est valable pour une durée de 30 jours, renouvelable une fois sur place pour une période similaire. Il est important de préciser que cette prolongation doit être effectuée avant l’expiration de la première période de 30 jours, sous peine de se trouver en infraction avec les autorités cubaines.
Quelles sont les formalités à respecter ?
Pour être en règle lors de votre voyage à Cuba, voici les documents et conditions à avoir :
- Un passeport valide jusqu’à 6 mois après la date prévue de retour.
- Une carte de tourisme, dûment complétée et signée.
- Une assurance voyage couvrant les frais médicaux et de rapatriement, pour toute la durée du séjour. Il est possible de souscrire une assurance auprès d’une compagnie étrangère ou, si vous préférez, à votre arrivée à l’aéroport de Cuba.
Enfin, il est essentiel de noter que, même si vous disposez d’une carte de tourisme pour Cuba, les autorités peuvent refuser l’entrée sur leur territoire à toute personne ne respectant pas les conditions d’admission ou présentant un risque pour la sécurité du pays.